Ce jours-là avec une étoffe rouge
tu me cache les yeux et la vue du ciel
Tu me demande ce que J'ai vu
J'ai répondu avoir vu le bonheur
Cette sensation m'apaise
me fait oublier que Je n' ai pas de toit
Tu me demande où j'irai
je répond que Je suivrai tes pas
n'aperçevant ni toi ni le chemin
par toi mes bras emprisonnés
Tu demande à quoi je pense
je répond que tu est le maître de ma pensée
Je sens que tu n'es pas fait en fer
Mais tu as sa dureté et l'hardiesse
Je sens le sang coulé en ton corps
Car tu as les mains chaudes et tendres
Cette sensation m'apaise
me fait oublier que Je n' ai pas de toit
Tu me demande où J' y vais
Je répond que je suivrai tes pas
Je sens que c'est pas le desert
mais je n'aperçois pas les craquelures
Je sens que J'ai besoin de boire
Mais ma bouche occupée par ton baiser
Je ne peux m'en aller ni pleurer
Car mon corps est asséché
Je veux t'accompagner étérnellement
en tant que celui qui comprend le mieux tes peines
Ajouter un commentaire